• PHOTOS PRISES A BEJA NORD CAMPAGNE AGRICOLE 2010-2011

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Blé dur tolérant au sel

     

    Les semences certifiées = 82 % du financement de la recherche variétale

    Du nouveau : la récupération des sacs de semences en papier

     

    Le parlement a adopté la loi du 8 décembre qui adapte le code français de la propriété intellectuelle en matière d’obtention végétale. Celle loi a été l’objet de nombreuses controverses. Le GNIS a donc publié un documentpour en expliquer les raisons et les conséquences.

    « Guide : Loi sur les obtentions végétales et les semences de fermes ».

    Ce guide est téléchargeable en version PDF.( Clic sur l’image)

     

     

    Pour en savoir plus

    http://www.gnis.fr/index/action/page/id/956 
    Communiqué de presse du GNIS
    http://www.gnis.fr/index/action/page/id/67/cat/2/ref/979

     


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  • Vérifier la bonne reprise de végétation !

    Avec les pluies du weekend dernier, nos céréales sont en pleine évolution.
    Mais attention, le plus souvent il faudra encore un peu de patience avant de désherber.

    En effet, pour maximaliser la sélectivité et l’efficacité du désherbage, il est très important de traiter sur une culture en pleine croissance active. 
    Pour obtenir une efficacité maximale sur gaillet, vulpin, jouet du vent, … la croissance doit être active.

    NOTRE CONSEIL: 

    Retirer quelques plantes de froment, et assurez-vous de la formation de nouvelles « racines blanches » (racines blanches de plus de 2 cm = bonne reprise de végétation).

    Ce conseil vous permettra de sécuriser au maximum votre investissement herbicides.


    Dans beaucoup de parcelles de froment la reprise de végétation racinaire n’est encore que très timide.
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    Attention aux gaillets stressés, il n’absorbe pratiquement pas les herbicides !

    Désherbage chimique des céréales d’automne, deuxième levier de réussite de la culture

    Lors d’un diagnostic agronomique sur les facteurs qui entravent la céréaliculture marocaine d’atteindre ses potentialités, il s’est avéré que le désherbage constitue, par ordre d’importance, la deuxième contrainte après les problèmes d’installation ou tout simplement la réussite du peuplement souhaité. La lutte chimique reste jusqu’à nos jours une méthode prometteuse recherchée par nos céréaliculteurs pour se débarrasser de toute végétation qualifiée d’indésirable. Effectivement, le marché marocain des herbicides (plus de 60 spécialités commerciales en 2011) leur permet de résoudre plus de 95% des problèmes posés. Cependant, les superficies traitées annuellement restent insignifiantes par rapport aux 4 à 5 millions d’hectares annuellement emblavés. En outre, le désherbage de la culture de l’orge est négligé par la plupart des agriculteurs.

    Désherbage chimique des céréales d’automne deuxième levier de réussite de la culture-1

    Utiliser l’herbicide qu’il faut, comme il faut et quant il faut 
    La gamme d’herbicides disponible sur le marché national permet à l’agriculteur un choix plus diversifié mais pas toujours pour autant un choix plus facile. Toutefois, l’utilisation des herbicides reste une technique coûteuse, non garantie et menaçante à l’environnement si les conditions de manipulation de ces substances chimiques ne sont pas optimales et/ou ne sont pas respectées. De ce fait, l’application d’un herbicide ou un mélange d’herbicides vise à obtenir une efficacité maximale qui se traduit par une destruction la plus complète possible des mauvaises herbes associées à la culture, mais souvent d’une manière rapide et durable. Cependant, viser une efficacité maximale n’est pas une chose facile à obtenir.

    En effet, mettre en oeuvre un herbicide signifie travailler sur une ou plusieurs espèces de mauvaises herbes, dans une culture, avec un appareil de traitement et dans un environnement sol-climat donné. Ainsi, la réussite d’un traitement est hypothéquée par de nombreuses interactions intervenant entre ces divers facteurs. En définitif, l’obtention d’une efficacité recherchée et satisfaisante revient à utiliser l’herbicide qu’il faut, comme il faut et quand il faut. Pour ces raisons, la connaissance et la maîtrise du mode d’emploi des herbicides, utilisés pour le désherbage des céréales d’automne, est un garant pour leur utilisation efficace.

    Pourquoi l’élimination des mauvaises herbes est recherchée ? 
    Il est à souligner que la réponse à cette question réside dans la mention de deux constats. Premièrement, les champs céréaliers marocains renferment une flore adventice nombreuse et très diversifiée. Ainsi, le nombre de mauvaises herbes varie d’une région à l’autre et oscille entre 188 et 315 espèces (Tableau 1). Cette richesse est notée également au niveau parcellaire du moment que le nombre d’espèces adventices par parcelle pourrait osciller entre 11 et 34 espèces.

    Désherbage chimique des céréales d’automne deuxième levier de réussite de la culture
    Tableau 1 : Richesse spécifique de la flore adventice associée aux céréales

    Deuxièmement, les pertes du rendement sont causées par les mauvaises herbes d’une façon directe ou indirecte. En fonction de la nature du cortège floristique, de degré d’infestation des champs, de la région et des conditions climatiques de l’année, les mauvaises herbes associées à une céréale pourraient engendrer des pertes de rendement potentielles de 15 à 98%. En outre, la présence des adventices dans un champ de céréales accentue le problème des maladies foliaires (environ 160 espèces sont recensées au Maroc comme plantes hôtes des maladies des céréales et légumineuses alimentaires, Tableau 2), favorise les pullulations d’insectes et entrave l’exécution de certaines pratiques culturales (la moisson pour les espèces de fin du cycle). La compétition pour l’eau, les éléments minéraux et la lumière ainsi que la sécrétion des substances toxiques (allèlopathie) sont les causes directes des pertes de rendement dues aux mauvaises herbes Des cas de parasitisme par le thésium ou mliliha (Thesium humile) sur céréales ont été observés dans les régions d’Abda, l’Oriental et Zemmour.

    Désherbage chimique des céréales d’automne deuxième levier de réussite de la culture
    Tableau 2 : Inventaire des adventices hôtes des ennemis des
    céréales et légumineuses alimentaires au Maroc

     

    Quand est-ce qu’il faut désherber ? 
    D’emblée, il faut signaler que les céréales se caractérisent par un développement rapide de leurs plantules et une forte densité du peuplement. Il en résulte généralement une bonne capacité de concurrence envers les mauvaises herbes. Cependant, une intervention pour éliminer la flore indésirable est inévitable. Avant le stade 3 feuilles de la céréale, il y a suffisamment d’espaces et de sources de matière et d’énergie (lumière) au niveau du sol. Ainsi, à ce stade, la nuisibilité des adventices est presque négligeable. La phase sensible des céréales s’étend du stade «trois feuilles» au stade «fin tallage ». Le désherbage précoce, réalisé durant cette période, a pour objectif l’obtention d’un bon rendement de la culture. Les interventions ultérieures (désherbage tardif) quant à elles ont pour objectif, essentiellement, de rattraper toute opération ratée, éliminer les entraves à la récolte, empêcher la mise à graines de mauvaises herbes à problèmes ou détruire des adventices difficiles à combattre dans d’autres cultures de la rotation.

    Avec quoi faut-il désherber ? 
    Tous les acteurs de la céréaliculture utilisant les herbicides savent qu’il n’existe pas un herbicide miracle qui contrôle toutes les espèces avec le même degré d’efficacité. En outre, la réussite de la lutte chimique contre les mauvaises herbes associées aux céréales d’automne dépend étroitement du choix des herbicides à utiliser. Ce choix doit tenir compte des considérations suivantes :
    - la nature des mauvaises herbes associées aux céréales (dicotylédones, graminées) ;
    - la sélectivité vis-à-vis des céréales ;
    - la période d’application par rapport au cycle de la culture ;
    - les conditions climatiques de l’année ;
    - la rémanence du produit dans le sol et effet sur les cultures subséquentes ;
    - le niveau d’efficacité recherché ;
    - le respect de l’alternance des herbicides dans le cas de soupçon de la résistance ;
    - le prix de l’herbicide et sa disponibilité sur le marché.
    Sur la base de ces éléments, l’agriculteur marocain dispose d’une gamme de choix d’herbicides composés d’une seule ou d’un mélange de matières actives pour combattre les mauvaises herbes qui menacent sa céréaliculture. Ainsi, nous trouvons sur le marché des herbicides anti- graminées, antidicotylédones et anti (graminées + dicotylédones). Gé n é r a l eme n t , le céréaliculteur marocain fait face à quatre groupes d’espèces de graminées : avoines (Avena spp.), alpistes (Phalaris spp.), ivraies ou ray-grass (Lolium spp.) et bromes (Bromus spp.). Une fois déclarées dans un champ, ces espèces devraient être combattues pour empêcher leur développement et aussi éviter toute dissémination non contrôlée par la suite. Pour arriver à cette fin, 14 herbicides sont disponibles sur le marché comme le montre. Le brome qui est devenu une plante envahissante et préoccupante pourrait être contrôlé avec Apyros et Pallas 45 OD sans oublier que Cossack et Atlantis pourraient avoir un effet appréciable et/ou parfois satisfaisant sur cette espèce problématique. En plus de leur action sur les graminées, cinq herbicides (Apyros, Atlantis, Cossack, Hussar Evolution et Pallas 45 OD) parmi la gamme ont aussi des effets notables sur les dicotylédones.

    Du moment que la flore adventice est dominée par les dicotylédones, beaucoup d’agriculteurs ont toujours recours à des spécialités à base de phytohormones qui sont utilisables à un stade tardif des céréales. Ainsi, plusieurs herbicides sont recommandés pour contrôler les mauvaises herbes du stade fin tallage au stade gonflement de la céréale comme le montre. En principe, le désherbage tardif devrait être considéré comme une opération de rattrapage si jamais le désherbage précoce est raté ou n’est pas fait à temps. Cependant, une intervention tardive avec des herbicides à base de 2,4 D, glyphosate, sulfosate et paraquat s’impose parfois dans le cas de présence de mauvaises herbes au moment de la récolte. Cette opération a pour objectif de dessécher les mauvaises herbes de fin du cycle et par conséquent, faciliter la récolte. Cependant, l’utilisation de ces quatre herbicides est sujette à certaines restrictions. Actuellement, de nouveaux herbicides, performants et utilisables à des stades précoces des céréales (2-3 feuilles au stade fin tallage de la céréale), sont disponibles sur le marché. Ces herbicides ont aussi la caractéristique de contrôler un certain nombre d’espèces qui échappent au contrôle des spécialités anciennes utilisées pour des interventions tardives.

     



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  • SOMMAIRE
    1. Maîtriser le désherbage dans la rotation : une démarche très professionnelle p. 2
    2. Graminées, ennemis des céréales, géraniums et crucifères, ennemis du colza : p. 3
    Etat de la situation
    3. Principales causes de la recrudescence des adventices p. 5
    4. Bilan désherbage 2006-2007 : petit tour d’horizon de plaine p. 7
    5. Vers une nouvelle vision de la lutte chimique p. 8
    6. L’agronomie au cœur du raisonnement p. 11
    7. Travaux et collaborations d’ARVALIS - Institut du végétal et du CETIOM p. 15
    8. Chiffres clé p. 16
    Contacts techniques
    Ludovic BONIN Tél. 01.64.99.22.66 – l.bonin@arvalisinstitutduvegetal.fr
    Jean LIEVEN Tél. 01.30.79.95.00 – lieven@cetiom.fr

    http://www.arvalisinstitutduvegetal.fr/fr/fichier/communique/393_Dossier.pdf


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  • Insectes n° 164

    Les articles du n° 160 (premier trimestre 2011) sont en ligne en fac-similé.  
    Principaux sujets : le charançon processionnaire, la mégachile de la luzerne, les chenilles carnassières, Riley, les  myiases cutanées des moutons, les puces savantes, les noms de dieu et les larves (2e épisode de 5). 
    http://www.inra.fr/opie-insectes/i-sommai.htm#160

    Des 'À lire sur Internet' et, en 'Épingle' :
    - " Auxiliaires de la résistance " (des bactéries symbiotiques de punaise digèrent le fenitrothion)
    - " Épreuves olympiques " (la Processionnaire du chêne menace les JO)
    http://www.inra.fr/opie-insectes/epingle12.htm


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